C’était le dimanche de la Miséricorde 2021

L’année dernière, de triste mémoire, le premier confinement ne nous avait pas permis de célébrer comme il se doit la plus grande fête de l’Eglise, la Pâque de notre Seigneur, ainsi que la fête qui lui est associée, la fête de la divine Miséricorde.
Cette année, malgré les contraintes sanitaires persistantes, nous avons pu tout de même célébrer la divine Miséricorde ce dimanche 11 avril. Bien qu’en format réduit autour de la célébration de l’Eucharistie, avec une participation forcément réduite de la part des fidèles du diocèse, cette belle fête n’en fut pas moins belle et priante.
Nombreux sont ceux qui ont pu recevoir le pardon, sacrement de la Miséricorde par excellence. Ainsi la fête s’ouvrait dans la douceur et la discrétion du cœur à cœur avec Celui qui se donne tout entier, même aux plus grands pécheurs.
Au cours de l’eucharistie, notre évêque nous a invité à « contempler les marques de la passion qui demeurent sur le corps du Christ ressuscité. Loin d’être les signes d’un pardon impossible, elles sont devenues en quelque sorte les fissures de la miséricorde. C’est par ses blessures que le Seigneur nous guérit et son amour se montre plus grand que notre cœur. Comme Thomas, nous sommes invités à entrer dans le côté de Jésus, pour découvrir que toutes les misères de l’humanité et de l’Église sont transfigurées par sa miséricorde. »
Comme bouquet final de cette matinée, nous avons entendu les témoignages de Lætitia, Cécile et Luc ; ils nous ont montré très concrètement que la pratique des actes de « miséricorde corporelle » est en définitive chose bien simple ; dans la mesure où, qui que nous soyons, quelque soit notre histoire, nous osons rencontrer en toute simplicité celui qui souffre, en ayant le cœur tout simplement ouvert. En lui donnant le peu que nous avons su recevoir du Seigneur, notre interlocuteur peut être touché au-delà de ce que nous imaginons. Saint Paul lui-même n’a pas manqué de le mentionner dans ses lettres.
Lætitia nous a parlé à partir de son expérience en aumônerie d’hôpital, tandis que Cécile et Luc l’on fait à partir des simples invitations autour d’un repas, lieu de rencontre « très biblique ».
Et avec les personnes qui ont pu rester sur le site du sanctuaire, à 15h, toujours dans le grand sanctuaire, nous avons récité le chapelet de la divine Miséricorde, comme le Christ lui-même l’a demandé à Sainte Faustine.
Pour finir, nous ne saurons jamais suffisamment remercier la communauté du Carmel de la Vierge Missionnaire qui, comme chaque année, anime toute cette liturgie selon son charisme propre où la musique et le chant nous entrouvrent les portes du ciel …
Restons dans la joie de ce temps pascal